Charles Baudelaire, poète français, né à Paris en 1821 et mort en 1867
LE PARFUM ( tiré du recueil « Les Fleurs du Mal »)
Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d’encens qui remplit une église,
Ou d’un sachet le musc invétéré ?
Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré !
Ainsi l’amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l’alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,
Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure.
Longue vie à Parfumdefemme.
Oui, j’ai respiré avec ivresse et lente gourmandise…
Merci pour ce très beau poème.
Je passe pour vous dire : bon vent et bon voyage; tant pis pour la répétition ou le pléonasme.
A quand, les nouvelles odeurs de
Parfumdefemme ?